vendredi 22 septembre 2017

Kate Millet, 1934-2017, écrivaine féministe, activiste anti-psychiatrie, a écrit sur les traitements forcés

Une poésie de Kate Millett, lue aux Nations Unies devant le Comité de la Convention Droits des Personnes Handicapées, New York City, le 18 Janvier 2005.

Traduit de l'anglais, article original sur mindfreedom.org:
http://www.mindfreedom.org/kb/mental-health-global/millett-freedom-from-torture?searchterm=Kate+Millet

Auteur: Kate Millett


Mon nom est Kate Millett.  Je parle au nom de la conférence Caucus international pour les personnes handicapées. Je suis professeur à la retraite de la politique et de la littérature, auteur de « Sexual Politics » et « The Politics of Cruelty ».

Liberté de ne pas subir la torture ni des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants


Pour les personnes handicapées, cela signifie liberté de ne pas subir de traitement forcé ni de confinement.

Liberté de ne pas subir la force ni la coercition. Puissance énorme et gigantesque. Le pouvoir d'une civilisation entière amassé contre un seul individu. Chaque téléphone et chaque serrure, chaque gardien et chaque médicament.


Même chaque médicament, envahissant l'esprit. Atteignant les coins et les recoins du Soi, anéantissant la personne, détruisant la personnalité, la construction d'une vie. Abolie dans la solitude d'une après-midi, le temps lui-même s'élargit et se contracte, devenant parfaitement internalisé. Le temps de souffrir, le temps d'être tourmentée. Humiliée.


Méprisée. Objectifiée. Ridiculisée. Faite une paria. Asservie. Toute dérogation à un comportement prescrit étroit signifie la punition. De la gestion du comportement. Des services du comportement. Des contrôles du comportement.


Tout conspire pour vous rendre totalement seule et terrifiée. Malléable. Ce sont les conditions de la torture. Vous ne savez pas ce qui se passe ensuite. Vous ne savez pas combien de temps cela durera. « Personne ne saura jamais » - une voix entonne. Personne ne vous croira jamais.




Lire ausi sur The Guardian:
https://www.theguardian.com/world/2017/sep/07/kate-millett-obituary

dimanche 3 septembre 2017

La violence de la psychiatrie, poésie par Florence

Mon enfance a été bercée par la violence de la psychiatrie.
Mon papa a été pris dans leurs filets.
Il a fallu naviguer entre les "asiles" et leurs cortèges d'horreurs...
Cette déshumanisation, cette pâleur et baves de mon papa
Qui sortait d 'électrochocs.
Cette violence, ces déchirures, ces souffrances.

Je suis devenue Psychanalyste avec une démarche spirituelle.
Battons nous, dépsychiatrisons le monde.

Merci Jules tu as mon soutien.

Florence

www.therapias.com