vendredi 21 octobre 2016

Les barons de la drogue sur ordonnance (dessin)



Les barons de la drogue.


The drug lords.

Vous avez entendu parler des syndromes de sevrage de la consommation chronique d'alcool, et des syndromes de sevrage dus à la consommation des opiacés comme la morphine ou les drogues de la rue.

Vous savez peut-être que ces syndromes de sevrage sont des expériences difficiles, quelquefois dramatiques, et que les effets sont à la fois psychiques et physiques.

Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que les syndromes de sevrage provoqués par les produits psychiatriques comme les benzodiazépines, les psychostimulants, les antidépresseurs, les neuroleptiques (dits antipsychotiques) et les normothymiques sont beaucoup plus dangereux, plus sévères, et plus longtemps prolongés que ceux-là.

C'est pourquoi il ne faut pas commencer à prendre ces produits. Vous n'aurez ni la compétence ni la volonté ni la patience de les arrêter. La plupart des médecins ne vous aidera pas à vous sevrer. Au contraire le médecin interprétera faussement la toxicité du produit et le syndrome de sevrage comme des signes de votre supposée "maladie" psychiatrique: Le médecin ne vous aidera pas à sortir du piège mais vous y enfoncera.

Syndrome de sevrage aux opiacés (sauf methadone): délai 3-12h, durée 4 à 10 jours.

Syndrome de sevrage aux produits psychiatriques: réactions sévères possibles dès une baisse de dosage de 10%, délai jusqu'à 4 semaines, durée du sevrage parfois des mois, quelquefois des années.

Exigez une information complète et dénoncez les médecins qui ne la fournissent pas (c'est à dire à peu près tous en France aujourd'hui).

Références:

Dr Peter Breggin, "Psychiatric drug withdrawal", 2013
http://www.breggin.com/

Site Rxisk.com

Peter Lehmann,"Coming off Psychiatric Drugs", 2004 :

Guide Icarus ici en français:

samedi 8 octobre 2016

L'auto-destruction psychiatrique: un piège complexe à mâchoires mutiples qui lie la personne, son entourage et le médecin lui-même.

Par Luc.

La drogue psychiatrique me semble pire que la drogue de la rue, elle est comme un sort qui se referme sur la personne, elle constitue un piège toxique aggravé d'endoctrinement collectif.

J'y vois un complexe psychosocial qui affecte la personne elle-même, son médecin, l'entourage et la société. Son fondement serait dans une culture d'auto-destruction.

Les produits psychiatriques comparés à la drogue de la rue.

C.R. Alder Wright découvrit l'héroine en 1874, observa la prostration induite chez l'animal, puis le produit fut vendu comme un substitut "non addictif" à la morphine et comme anti-tussif... Beaucoup plus tard, à partir de 1925, l'héroine fut interdite comme un des produits parmi les plus dangereusement addictifs. Notez que la drogue commence sa carrière comme un médicament anodin...

Considérez cependant que le fournisseur de la drogue de rue est en un sens moins fourbe que le médecin. Il ne prétend pas que son client souffre d'une maladie, ni que la drogue va le soigner. La drogue n'est pas gratuite, sa consommation n'est pas contrainte, elle n'ouvre pas de droits. On peut dire non au dealer, mais peu de médecins honorent les demandes de sevrage de leurs clients.

L'irresponsable incompétence des prescripteurs.

Aujourd'hui les médecins qui prescrivent les produits psychiatriques sont si fort incompétents qu'il n'en connaissent pas bien les effets, ni comment le corps s'adapte à l'intoxication chronique. Ils semblent ignorer par exemple que les anti-dépresseurs provoquent des suicides, les stimulants des manies et les neuroleptiques des psychoses. Ils ne savent pas que la personne intoxiquée par les produits qu'ils ont prescrit n'est pas en mesure d'apprécier l'effet du produit sur sa psyché. Ils ne savent pas distinguer les effets du produit des perturbations émotionnelles contextuelles chez leurs clients. Les médecins ne savent pas reconnaître un syndrome de sevrage de produit psychiatrique, et la plupart ne savent pas non plus gérer un tel sevrage. Pour beaucoup la drogue psychiatrique est prescrite à vie: on ne l'arrête jamais. La plupart de ces médecins refusent d'aider la personne à se sevrer des produits. Les médecins ne savent pas non plus reconnaître les altérations chroniques du cerveau produites par les procédés psychiatriques. Beaucoup prescrivent des polymédications dangereuses dont on ne sait rien.

Je vous propose d'analyser les différents mécanismes du piège complexe de la drogue psychiatrique.


Le Leviathan est une métaphore du contrat social


  1. Mâchoire d'incapacitation: la drogue psychiatrique empêche la personne de fournir un effort d'attention, de lire et de s'exprimer. La personne ne parvient pas à se rendre compte elle-même des effets du produit sur sa psyché. Avolition: le produit psychiatrique détruit la volonté de la personne de se sortir du piège. Apathie, indifférence: effet direct des neuroleptiques, et symptôme du dommage cérébral chronique aux médicaments psychiatriques. Ceci empêche la personne de sortir du piège.

  2. Mâchoire de traumatisme et de peur: la personne est traumatisée par les psychiatres, les médecins et les juges. Elle est paralysée par la peur, par le traumatisme. La personne rejette tout, quelquefois cela inclut la médecine somatique et la science, la personne ne fait plus confiance et ne communique plus. Les conséquences du traumatisme et les velléités de rébellion sont faussement interprétées comme des demandes psychiatriques.

  3. Mâchoire de fabrication des maladies iatrogènes: les produits provoquent les maladies et les perturbations psychologiques par toxicité directe, par syndrome de sevrage, par dommage chronique ou par révélation tardive. Les symptômes sont faussement interprétés comme une demande psychiatrique.

  4. Mâchoire de perte des droits: la personne psychiatrisée perd tous ses droits, surtout quand elle est contrainte: son courrier est bloqué, sa communication est restreinte, son information est mensongère et contrôlée, son dossier est inaccessible, son argent est mis sous tutelle, son pouvoir de décision est substitué, sa famille est décomposée, ses enfants sont placés. La personne ne peut pas déposer plainte elle-même.

  5. Mâchoire d'étiquetage psychiatrique: pour donner une apparence de légitimité à l'imposture psychiatrique, le médecin prétend identifier des maladies qui ne correspondent qu'aux demandes psycho-sociales incorrectement adressées à la médecine.

  6. Mâchoire d'endoctrinement psychiatrique: la personne est brisée par endoctrinement dans l'acceptation d'un diagnostic bidon et remercie faussement ses tortionnaires. La personne a peur d'elle-même, elle n'a plus confiance en elle.

  7. Mâchoire de normalisation: avec le pseudo-diagnostic psychiatrique, le non-exprimé, l'incompris, l'inconnu qui faisaient peur n'existent plus. Le conflit familial ou social est résolu au prix de la destruction de la personne.

  8. Mâchoire de peur de l'entourage: l'entourage est traumatisé par la psychiatrisation d'un des leurs, se culpabilise pour cela, et craint plus que tout de devoir recommencer une procédure de contrainte qui les a éprouvé. L'entourage a si peur d'un syndrome de sevrage interprété en "rechute" qu'il demande souvent le maintien et l'accroissement des doses, de façon coercitive.

  9. Mâchoire d'incitation sociale: le rôle social de "malade mental" est encouragé financièrement.

  10. Mâchoire de rejet social: l'histoire psychiatrique de la personne et les effets visibles des pratiques psychiatriques lui ferment toutes les portes, sauf celle de ses tortionnaires.

  11. Mâchoire de fuite des responsabilités pénales: quand le tribunal déclare que l'accusé est irresponsable. Ce peut être le choix de la personne mais aussi l'occultation des responsabilités d'autrui, et même la fuite d'une société entière confrontée à des réalités gênantes. La personne est livrée à la déresponsabilisation et à l'arbitraire pour une durée indéfinie.

  12. Mâchoire d'incompétence médicale: L'incompétence médicale vient des présupposés psychiatriques du modèle médical, les "maladies" purement psychiatriques sont présupposées pour coller à la demande, mais elles n'ont jamais été caractérisées ni prouvées biologiquement. L'incompétence est entretenue par les labos qui présentent des essais basés sur ses présupposés, donc invalides dès le départ, et qui ignorent l'impossibilité pour la personne d'apprécier elle-même les effets du produit. Le labo truque les essais et leur interprétation, cache les résultats négatifs, corrompt les universitaires, les journaux, les médecins clefs, et s'efforce de monopoliser l'information sur un produit.

  13. Mâchoire d'imposture médicale: le médecin n'est pas compétent en conseil social, psychologique ou spirituel et n'est pas disponible pour assumer ce rôle. Ses instruments sont inappropriés et il n'a que ceux-là à sa disposition. Quand la médecine échoue, le mauvais médecin se retourne contre son patient et le drogue. En psychiatrie, le médecin réalise une fuite en avant en augmentant les doses des produits et en multipliant les médications et les tortures présentées en soins, dans un cercle vicieux d'aggravation.

  14. Mâchoire de honte du médecin: le médecin a honte des abus pratiqués et occulte cela en n'y pensant pas, et en se reposant sur les personnes les plus dogmatiques, les plus insensibles ou les plus cyniques de la corporation. Ainsi le manteau du médecin protège-t-il les charlatans, les marchands de drogue et les tortionnaires.

  15. Mâchoire des intérêts d'une corporation: le pouvoir absolu accordé aux médecins sur les personnes au nom de la psychiatrie coercitive est attractif et corrupteur. Le monopole sur le discours philosophique et humain au nom de la pseudo-science élaborée par la psychiatrie est attractif. La loi du silence de la corporation et son impunité renforcent la non-dénonciation des abus.

  16. Mâchoire d'incompétence psychologique: certains psychologues sont intoxiqués par l'idéologie psychiatrique et n'ont pas les moyens culturels de la critiquer, en France du moins. Le conseiller psy et le psychothérapeute imposent souvent comme préalables l'acceptation de l'endoctrinement psychiatrique par la personne et quelquefois l'acceptation des procédés psychiatriques comme la consommation des produits prescrits.

  17. Mâchoire d'intérêts industriels: l'industrie psycho-pharmacologique bénéficie de la vente de drogues remarketées en médicaments et de la destruction chronique des personnes. Elle corrompt les universitaires, les publications, les médecins, les media. Ses intérêts sont synergiques avec ceux de la corporation médico-psychiatrique, qui contrôle l'idéologie, invente des maladies bidon sur mesure, permet les essais truqués, et lui ouvre des marchés de prescriptions. Par exemple, les amphétamines sont une drogue illégale et un médicament psychiatrique. Le syndrome bidon "hyperactivité et déficit de l'attention" est devenu la coqueluche des parents obsédés de résultats scolaires, au prix de torturer leur enfant, d'endommager son cerveau et sa santé, et de fabriquer des addictions futures.

  18. Mâchoire d'intérêts criminels: Cela va de la simple décrédibilisation d'un adversaire à la destruction physique, psychologique et sociale d'une personne pratiquée de façon discrète au moyen de la psychiatrie. Ces possibilités sont attractives pour les intérêts criminels.

  19. Mâchoire du fascisme: en vrac, exploitation de la demande sécuritaire par la propagande psychiatrique. Lois de psychiatrie forcée. Confiscation du discours psycho-social et de la politique psycho-sociale par la corporation médico-psychiatrique. Contrôle des media. Interdiction des initiatives non psychiatriques. Persécution de la diversité humaine. Normalisation forcée, travail forcé. Etudes génétiques bidon. Eugénisme rampant ou déclaré. Stérilisation des personnes désignées. Prétention à la "prévention en santé mentale". Psychiatrisation des enfants. Psychiatrisation de la dissidence politique. "Dépistage" psychiatrique. Recrutement des autres secteurs de la société, comme l'éducation, au service de l'imposture psychiatrique. Opacité, bureaucratie, corruption.

  20. Mâchoire culturelle: La culture de médication psychiatrique est comme une culture d'auto-destruction. Il me semble que les mêmes pays se retrouvent dans la culture de l'alcool et dans le renoncement à s'accomplir.


Que faire ? Quelques pistes...

Cesser la contrainte psychiatrique conformément à la convention ONU CDPH.

Arrêter les tutelles et les prises de décision substitutives conformément à la convention ONU CDPH.

Dénoncer l'idéologie psychiatrique et le modèle médical.

Former les médecins à reconnaître les effets des produits psychiatriques et les syndromes de sevrage, à pratiquer les sevrages, par exemple avec le livre de Peter Breggin," Psychiatric Drug Withdrawal".

Ne pas prescrire de produits psychiatriques aux enfants.

Accepter toute demande de sevrage de produit psychiatrique.

Informer les personnes des dangers et des limites des produits qu'ils demandent.

Redonner leur place aux conseillers psychologiques et spirituels.

Approches de dialogue ouvert, dédramatiser les situations, sortir l'entourage de la peur.

Redonner pouvoir aux usagers et aux citoyens sur les questions psycho-sociales.

Briser le monopole idéologique et ouvrir l'espace universitaire aux usagers, aux spirituels.

Vos idées...


Références:
Davantage d'efforts en "santé mentale" = davantage de suicides, étude sur 100 pays. En réalité, les médecins ne sont utiles qu'à sevrer les dépendances pharmacologiques.

"RESULTS: Contrary to the hypothesized relationship, the study found that after introducing mental health initiatives (with the exception of substance abuse policies), countries' suicide rates rose."

Aust N Z J Psychiatry. 2004 Nov-Dec;38(11-12):933-9.
Do nations' mental health policies, programs and legislation influence their suicide rates? An ecological study of 100 countries.
Burgess P1, Pirkis J, Jolley D, Whiteford H, Saxena S.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15555028

Suicides et violences provoquées par les produits psychiatriques.
Lucire Y (2016) Pharmacological Iatrogenesis: Substance/Medication-Induced Disorders That Masquerade as Mental Illness. Epidemiology (sunnyvale) 6:217. doi:10.4172/2161-1165.1000217
http://www.omicsonline.org/open-access/pharmacological-iatrogenesis-substancemedicationinduced-disordersthat-masquerade-as-mental-illness-2161-1165-1000217.php?aid=69317

Un bon site d'information sur les effets secondaires
http://rxisk.org/

Breggin, Peter (2013). Psychiatric Drug Withdrawal: A Guide for Prescribers, Therapists, Patients and their Families.

Whitaker, Robert (2010). Anatomy of an epidemic.

Davies, James (2014). Cracked, the unhappy truth about psychiatry.

Gøtzsche, Peter C (2013). Deadly Medicines and Organised Crime: How big pharma has corrupted healthcare.

Olsen, Gwen Leslie (2014) Médicaments psychotropes : Confessions d'une visiteuse médicale.