dimanche 29 novembre 2015

Le DSM, un édifice de mensonges au service d'un crime contre l'humanité.

Par Luc.

Mensonge dogmatique N°1: La médecine est compétente pour répondre à toutes les demandes. Cela revient à dire que la médecine est par principe omni-sciente et omni-potente. Il s'agit d'un acte de foi dans une médecine définissant le vrai (la science) et le faux (le délire), le bien (le sain) et le mal (le malade).

Mensonge dogmatique N°2: Le schéma: [ Maladie, Diagnostic, Traitement ] est approprié pour répondre à toutes les demandes. (C'est faux, par exemple une demande contraceptive n'est pas une maladie.)

Abus N°1: On désigne comme psychiatrie la spécialité médicale chargée de répondre aux demandes que la médecine ne comprend pas. Avec cet artifice la médecine devient compétente là où elle ne l'est pas.

Confusion N°1: Toute demande de la personne ou de sa famille ou de la société adressée à la médecine constitue une maladie authentique. (A partir d'ici je désigne comme métamaladie une telle demande adressée à la médecine.)

Confusion N°2: Toute action entreprise pour répondre à une telle demande est désignée comme thérapeutique. (A partir d'ici je désigne comme métathérapeutique une telle intervention du personnel médical.)

Confusion N°3: L'amoindrissement d'une telle demande est assimilé à une amélioration de la métamaladie.

Abus N°2: Les scientifiques prétendent valider des tests métathérapeutiques sur des critères d'amoindrissement de la demande et publient ces essais dans les revues scientifiques comme si cela validait à la fois les métamaladies comme des maladies authentiques et les métathérapeutiques comme des traitements appropriés et efficaces. (Par exemple couper la langue d'une personne qui se plaint ne prouve rien. L'administration d'une drogue peut inhiber l'expression d'une demande mais cela ne prouve rien sur la nature de la demande, ni sur la pertinence de l'intervention. En revanche on a fabriqué une personne muette, ou dépendante...)

Abus N°3: Les agences de santé avalisent cette imposture et les visiteurs médicaux la vendent aux prescripteurs.

Abus N°4: Les demandes adressées à la médecine qui violent les droits de la personne sont considérées comme valides en psychiatrie au lieu d'être rejetées comme contraires à l'éthique. Pour faire accepter cela, on utilise le concept de psychose.

Abus N°5: On désigne comme psychose le fait pour une personne de ne pas adhérer à la perception de la réalité telle qu'elle est définie par les psychiatres. Cela inclut la non-adhésion aux mensonges et/ou la dénonciation des abus sus-mentionnés.

Abus N°6: L'information et le consentement de la personne désignée comme psychotique ne sont pas requis. (Ceci permet de répondre aux demandes de violer les droits de la personne.)

Mensonge dogmatique N°3: Une personne psychotique souffre de la maladie du cerveau dite anosognosie. (La personne n'est pas consciente de sa métamaladie.) Cette construction pseudo-scientifique est un mensonge facile à exposer en interrogeant les personnes concernées. Elle sert à légitimer la violation des droits de la personne désignée.

Mensonge dogmatique et criminel N°4: La restriction de liberté, la pharmacologie consentie ou non, le traumatisme, la torture et les chocs électriques sont considérées implicitement comme des réponses appropriées et suffisantes à toutes les demandes psychiatriques. (Ce mensonge aboutit à désigner des actes de torture comme des thérapies pratiquées au nom de la santé mentale.)

Confusion N°4: Assimiler les conséquences des abus: traumatismes, pharmacologie, effets secondaires, sevrages, désespoir, à des signes de la métamaladie. Prétendre valider des tests métathérapeutiques qui ignorent ces conséquences iatrogènes des abus.

Abus N°7:  Comme il n'existe pas de caractérisation anatomopathologique de la métamaladie, ni de biologie, ni d'imagerie, alors on agit comme si c'était le cas, en masquant l'affaire avec de la pseudoscience. (par exemple, prétendus déséquilibres biochimiques du cerveau, anomalies génétiques supposées.)

Mensonge dogmatique et criminel N°5: Assembler un collège de pontifes pour produire le DSM, qui formalise la confusion N°1 au mépris de toute éthique. Deviennent ainsi des métamaladies les demandes suivantes: demande de mise à l'écart de la société des personnes désignées, demande de restriction de liberté arbitraire, demande disciplinaire privée, demande de pacification asilaire, demande de droguage forcé, demande de normalisation, demande de destruction de la personnalité, demande d'hébergement, de sécurité ou de fourniture de psychotropes. Demande de l'industrie de s'assurer des débouchés lucratifs (la transformation de la demande en métamaladie crée un marché). Demande de la profession d'accroître ses pouvoirs et l'étendue de ses compétences.


Elle est une imposture et un crime contre l'humanité. 
Abolition universelle de la psychiatrie. 
Réparations selon les principes ONU. 

Tu n'es qu'une viande de plus à droguer...

Les crimes de la psychiatrie:
  • Crime n°1: Détruire le cerveau et le potentiel de ses victimes et appeler cela des traitements.
  • Crime n°2: Désigner la diversité humaine comme des maladies, discriminer et stigmatiser.
  • Crime n°3: Répondre aux demandes d'aide par la coercion, le traumatisme, la punition et le droguage. Violer les droits des personnes.
  • Crime n°4: Fabriquer des dépendances aux médicaments à vie. Faire croire aux victimes qu'elles sont malades. Réinterpréter les maladies iatrogènes en ce sens.
  • Crime n°5: Fournir un alibi à la maltraitance des personnes handicapées.
  • Crime n°6: Fournir un instrument de diffamation et d'exclusion sociale. Pratiquer l'esclavage pharmacologique. Définir une sous-citoyenneté.
  • Crime n°7: Médicaliser la torture.
  • Crime n°8: Inventer des maladies bidon pour droguer les enfants. Ignorer les conséquences à long terme. Vendre des théories bidon.
  • Crime n°9: Fournir un alibi au démantèlement des familles.
  • Crime n°10: Vendre des essais bidons. Pratiquer l'expérimentation humaine sans information ni consentement (car rien n'est prouvé biologiquement en psychiatrie, et les traitements sont en fait des essais).
  • Crime n°11: Traiter des innocents comme des criminels, les persuader de crime par nature, malades, intraitables et inguérissables.
  • Crime n°12: Punir indéfiniment les personnes désignées, les empêcher de s'amender. 
  • Crime n°13: Fournir les instruments d'une police de la pensée. S'ériger en religion d'état.
  • Crime n°14: Ruiner l'éthique médicale.
  • Crime n°15: Corrompre les publications et l'enseignement des sciences au service d'intérêts industriels. Pratiquer la propagande en exploitant la peur et en présentant les personnes psychiatrisées comme dangereuses.
Le DSM est une supercherie.

C'est l'aveu même de ses rédacteurs.

Aveu du Dr Allen Frances, directeur du comité de rédaction du DSM-IV, interviewé en 2012 par James Davies:

"Nous savions [en rédigeant le DSM-IV] que la plupart des décisions qui sont intervenues avant cela [héritées du DSM-III et antérieurs] étaient arbitraires."

Et encore:
"Si nous voulions ajouter ou retirer des diagnostics [héritées du manuel DSM-III] il aurait fallu pour cela des preuves scientifiques substantielles; simplement il n'y en avait pas."

"Pas de preuve scientifique substantielle".
Texto. Le DSM, la bible de la psychiatrie est pseudo-scientifique. C'est à peu près aussi scientifique que le serait un moderne traité de démonologie à l'usage des praticiens exorcistes, qui seraient armés de pilules de drogues au lieu d'un goupillon rempli d'eau bénite.


L'incroyable irresponsabilité d'une profession.

Vous avez bien lu: cela signifie que des millions d'adultes, et d'enfants, de par le monde, sont diagnostiqués comme atteints d'une "maladie mentale" et "traités" comme tels, avec ou sans leur consentement, alors qu'il ne sont pas malades.

Prenez bien le temps de réaliser ce que signifient ces quelques lignes, et considérez que les "traitements" en question sont des psychotropes dont certains fort dangereux, réduisant la substance grise, laissant des séquelles, et des convulsions artificielles laissant des séquelles aussi, d'une part, et des mesures d'internement assorties de harcèlement moral, de stigmatisation et de discrimination, d'autre part...

Peut-être que l'eau bénite valait mieux, finalement.


STOP DSM


"Diagnostic and Statistical Manuel of Mental Disorders", publié fièrement par l'American Psychiatric Association, et qui en est à sa cinquième édition.

L'interview citée est dans le livre: "Cracked. Why psychiatry is doing more harm than good", James Davies, 2012.


Les spécialistes confessent l'absence de preuve scientifique.

Voulez-vous une autre opinion ? En avril 2005, le Critical Psychiatry Network adressa au parlement britannique un memorandum qui explique en gros la même chose:
"La base factuelle sur laquelle notre preuve repose est que la grande majorité des conditions psychiatriques communes (comme la dépression ou la psychose) sont, à la différence d'autres conditions médicales, telles qu'il n'existe pas de preuve pour confirmer le point de vue que ces conditions seraient causées par des désordres sous-jacents dans le fonctionnement du cerveau."

- Absence de commentaire. -


Les rédacteurs du DSM sont achetés par les labos:

Article du New York Times: Plus de la moitié des rédacteurs du DSM IV ont touché de l'argent des labos.

... D'après cet article, on arrive même à 100% de corruption pour certaines sections du manuel.

C'est à dire qu'on peut considérer le DSM comme l'instrument d'une industrie, qui contrôlerait ainsi sa propre prescription, en inventant des maladies, puis en fabriquant les malades qui vont consommer ses produits.


Le DSM, c'est aussi un arsenal répressif:

DSM V:
"Oppositional defiant disorder" 313.81:
Maladie d'opposition:  Si vous êtes un opposant au régime, alors vous êtes malade.

"Conduct disorder" 312:
Maladie des comportements: Un fourre-tout bien commode pour réprimer.

"Antisocial personality disorder" 301.7: 
Maladie de personnalité anti-sociale: Pratique pour faire interner les militants.

"Nonadherence to medical treatment" V15.81:
Votre maladie ici consiste à manquer de rigueur dans la prise des drogues obligatoires.

"Religious or spiritual problem" V62.89:
Votre maladie consiste à avoir des opinions religieuses ou spirituelles.


Le bel arsenal répressif que voilà ! Le DSM est un outil idéal pour les dictateurs, fascistes, et intolérants en tous genres. Grâce au DSM, vous ne réprimez pas, vous "traitez". KGB, Gestapo, Inquisition, vous êtes dépassés: Le DSM fait mieux que vous.



C'est toute la psychiatrie qui est pseudo-scientifique.

C'est du moins l'avis des chercheurs qui étudient les sciences, qui notent:
  1. Une longue histoire d'échecs.
  2. Pas de base théorique ancrée dans la réalité biologique.
  3. Se repose sur un livre (le DSM).
  4. Conflits d'intérêt (argent des labos, qui corrompt chercheurs, universités, médecins, associations, presse, abus des systèmes d'assurance, recrutement de nouveaux "malades", création de dépendances).
  5. Absence d'évaluation de la qualité des pratiques.
  6. Ignorance des critiques.
  7. Focalisé sur les symptômes au lieu des causes.
  8. Erreurs de catégorisation: confusion entre réalité et classification arbitraire.
  9. Tentative d'amalgamer des entités complexes en simples catégories.
  10. La préoccupation de consensus et de continuité l'emporte sur les observations empiriques.
  11. Efforts laborieux, torturés, pour élaborer des théories.
  12. Apprêt scientifique de schémas d'escroquerie pour prétendre à la légitimité.
  13. Vaines promesses de s'amender dans le futur.
  14. Attentes non remplies que les autres sciences viendront légitimer la psychiatrie.

Cette liste d'arguments est tirée de cet article:
http://www.evolutionnews.org/2013/05/how_a_scientifi071931.html


Une fausse semiologie: Si on drogue un patient, on n'examine plus le patient mais on examine la drogue.

J'ajouterai à cette liste d'arguments que la sémiologie psychiatrique, sur quoi tout l'édifice repose, est bidon, pour une raison bien simple: C'est qu'en matière psychique, si on drogue un patient, on n'examine plus le patient mais on examine la drogue. La condition supposée sous-jacente n'a jamais été prouvée, et c'est la semiologie de la drogue qui prétend la valider.

Et si l'on enferme sans consentement, ou si l'on menace de le faire, ou si l'on tente de reconditionner mentalement quelqu'un, c'est exactement pareil: on n'examine plus le patient mais on examine les conséquences psychiques et les réactions au viol des droits et de la dignité de quelqu'un.

C'est particulièrement évident avec les termes: "dissociation" et "schizo", du grec "skhizein", mais aussi "réticence", "barrage", "quérulent", "non-compliant", "défi", "opposition". Ce sont des sémiologies du conflit, et ces observations sont directement liées à la coercion pratiquée. Le concept de "dissociation", par exemple, vient de l'étude des "hystériques", c'est à dire des simulateurs, un domaine où le conflit est au coeur de l'affaire. Et voilà, patatras: tout un pan de la psychiatrie est par terre dès lors qu'on exerce son simple bon sens.

Même topo pour les observations faites sur des personnes dont les fonctions supérieures, la sensibilité ou l'appétit à la vie sont altérés par une médication. Vous avez une foule de mots en "a-quelque chose" qui ne sont pas signifiants simplement parce que les gens observés sont médiqués.

La plupart des observations psychiatriques qui sont à l'origine de l'élaboration du système ont été faites sur des personnes contraintes ou médiquées, et c'est une des raisons de son invalidité.



La mise en oeuvre de la psychiatrie constitue un acte de foi.

Si la psychiatrie n'est pas une science, alors elle relève davantage de la croyance. Dans ce cas, la mise en oeuvre des recommendations psychiatriques constitue un acte de foi.

Ajoutez à cela la violence institutionnelle de l'enfermement involontaire et les menaces de traitements imposés dont certains sont assimilables à des tortures, et la psychiatrie institutionnelle devient philosophiquement indiscernable de l'inquisition du moyen âge.


Si la neurologie étudie les maladies du cerveau, alors à quoi sert la psychiatrie ? 

Et bien la réponse donnée par les psychiatres à cette intrigante question existentielle, c'est que la psychiatrie est la science des théories des maladies du cerveau que l'on découvrira dans le futur.
Et pour illustrer ce concept, on explique comment le psychiatre allemand Aloïs Alzheimer a décrit en 1906 la "démence presenile", qui est maintenant reconnue par la communauté scientifique comme une maladie neurologique indéniable et parfaitement prouvée.

Selon ce concept, la psychiatrie serait la seule discipline médicale à ne s'occuper que de théories, tandis que la neurologie serait la seule discipline médicale pour laquelle il ne serait pas légitime d'élaborer des théories...

C'est du moins le genre de conception que les auteurs de DSM V souhaiteraient faire accepter, en mélangeant dans leur épais bouquin, et dans la plus grande confusion, les théories psychiatriques les plus extravagantes avec la fameuse maladie d'Alzheimer, de diagnostic biologique.

Cette conception est un parfait non-sens. En réalité le Dr Alzheimer était un neuropathologiste qui a identifié les plaques amyloïdes caractéristiques de la maladie dans le cerveau des patients décédés. La démence associée aux lésions est un signe neurologique et non pas psychiatrique.

Pauvre neurologie, qui n'aurait pas le droit de développer une sémiologie des capacités intellectuelles supérieures, ni d'essayer d'identifier des entités nosologiques à partir de telles observations !


La nosologie psychiatrique n'est qu'un prétexte.

Si la psychiatrie n'était que la science des entités nosologiques théoriques non encore prouvées de la neurologie, alors on verrait le champ de la psychiatrie se rétracter et se rétrécir en peau de chagrin, au fur et à mesure de la découverte des maladies biologiques correspondant aux entités nosologiques théoriques sus-mentionnées, qui passeraient logiquement du champ théorique de la psychiatrie, vers le champ biologique de la neurologie.

Ce n'est pas le cas !

Bien au contraire, la nosologie psychiatrique ne fait que s'enfler de manière exponentielle, à la manière du crapaud de la fable de La Fontaine, qui voulut tant se faire passer pour un boeuf.

Je ne résiste pas au plaisir de citer l'excellent moraliste Livre 1, Fable 3:

Une Grenouille vit un Bœuf,
Qui lui sembla de belle taille.
Elle qui n’était pas grosse en tout comme un œuf,
Envieuse s’étend, et s’enfle et se travaille,
Pour égaler l’animal en grosseur ;
Disant : Regardez bien, ma sœur,
Est-ce assez ? dites-moi ? n’y suis-je point encore ?
Nenni. M’y voici donc ? Point du tout. M’y voilà ?
Vous n’en approchez point. La chétive pécore
S’enfla si bien qu’elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages:
Tout Bourgeois veut bâtir comme les grands Seigneurs ;
Tout petit Prince a des Ambassadeurs :
Tout Marquis veut avoir des Pages.

Et c'est ainsi que le DSM, la référence de nos chers psychiatres, pas plus sages que cela, tend à s'enfler si bien qu'il en va sûrement crever.

1917: l'APA reconnait 59 troubles psychiatriques.
1952, DSM I, 106 troubles psychiatriques.
1968, DSM II, 182 troubles psychiatriques.
1980, DSM III, 265 troubles psychiatriques.
1987, DSM IIIR, 292 troubles psychiatriques.
1994, DSM IV, 297 troubles psychiatriques.
2000, DSM IVTR, 422 troubles psychiatriques.
2013, DSM V, 954 troubles psychiatriques.

Notez que ces irresponsables charlatans parlent bien dans ce livre de diagnostics et non pas de théories. Si l'enflure nosologique est patente, elle n'est rien comparée à l'explosion du nombre de malheureux, dont pas mal d'enfants qui n'en peuvent mais, "diagnostiqués" et "traités", contents ou pas, par rapport à des maladies qui n'existent pas. C'est l'ingénierie d'épidémies de pseudo-maladies, dénoncée par Robert Whitaker dans son livre "Anatomy of an epidemic".





L'objet de la psychiatrie est insaisissable.

Il suffit de parcourir les critères de diagnostic définis dans le DSM pour réaliser qu'on a affaire à un salmigondis. Pêle-mêle, on y retrouve pour chaque "maladie", une association à géomètrie variable de considérations sociales, de jugements de valeur, de considérations culturelles, et d'interprétations subjectives de phénomènes de ceci ou cela, au petit bonheur la malchance de tomber sur un praticien dont les intérêts ou les opinions ne seraient pas favorables au patient. C'est à dire que l'objet de la psychiatrie est insaisissable.

C'est parce que ce DSM représente un effort destiné à faire rentrer la réalité dans un schéma construit sur des prémices erronés. Ces prémices sont ceux de la "maladie mentale" constitutionnelle, à diagnostiquer et à prendre en charge par des moyens "médicaux", de coercion, de pharmacologie, de psychochirurgie et de reconditionnement : le résultat de ces efforts est une farce grotesque, qui nie l'humanité de chacun. Cette psychiatrie-là représente une prétention de normalisation universelle à la fois sinistre, dangereuse, et dystopique.


Finalement, les auteurs du DSM V ont bien travaillé.

Oui, car en poussant à bout la mécanique de l'imposture, en étalant son caractère grotesque de façon si large que les non-médecins, et en particulier les consommateurs y ont accès, les auteurs du DSM ont permis d'exposer la supercherie.

On réalisera alors que c'est toute la psychiatrie, cet énorme échaffaudage, qui repose sur des mystifications pseudo-scientifiques héritées du 19ème siècle.








Références:

L'enquête de James Davies:
"Cracked. Why psychiatry is doing more harm than good", James Davies, 2012.


Sur les nouvelles épidémies:
Robert Whitaker: "Anatomy of an epidemic: magic bullets, psychiatric drugs, and the astonishing rise of mental illness in America", 2010.

Pour comprendre le concept de la "maladie mentale", ce livre est incontournable:
Thomas Szasz, 1997: "Insanity: the idea and its consequences."

Big Pharma expliqué de l'intérieur:
"Médicaments psychotropes : Confessions d'une visiteuse médicale", Gwen Leslie Olsen, 2014.


Memorandum adressé au parlement britannique par le Critical Psychiatry Network, 2005:
http://www.publications.parliament.uk/pa/cm200405/cmselect/cmhealth/42/42we13.htm

Article du New York Times sur la corruption des auteurs du DSM, 2006:
http://www.nytimes.com/2006/04/20/health/20psych.html?_r=1&


La psychiatrie n'a jamais établi la preuve de ses présupposés, article Dr Philip Hickey, juin 2014
http://www.behaviorismandmentalhealth.com/2014/06/26/lingering-doubts-about-psychiatrys-scientific-status/


Le DSM est tellement une norme que même l'Agence du médicament, en France, s'y réfère, dans sa version IV du moins, pour valider telle ou telle indication.
http://ansm.sante.fr/

Une autre opinion ?
ISEPP: International Society for Ethical Psychology and Psychiatry
http://www.psychintegrity.org/isepp_statement_on_the_dsm5.php

Le 4/3/2013 au conseil des droits de l'homme des Nations Unies, à Geneve, le rapporteur spécial sur la torture demanda d'arrêter les interventions psychiatriques forcées comme la médication de restriction mentale forcée, les electrochocs, la psychochirurgie, les contentions et l'isolement, et pour l'abolition des lois qui autorisent le traitement et l'enfermement psychiatrique obligatoire.
http://www.madinamerica.com/wp-content/uploads/2013/03/torture.pdf

"Involuntary Mental Hospitalization is a crime Against Humanity": Thomas Szasz, The myth of Mental Illnes, 1961.
http://www.brown.edu/Courses/BI_278/Other/Clerkship/Didactics/Readings/Crime_Against_Humanity.pdf

Collusion avec l'industrie, conflits d'intérêt au plus haut niveau de la rédaction du DSM, étude de Paula Caplan, 2010-2015:
http://www.oa.uottawa.ca/journals/aporia/articles/2015_01/commentary.pdf


En 2001 à Berlin, le Tribunal Russel a jugé les violations des droits de l'homme en psychiatrie, Le verdict majoritaire a dénoncé de sérieux abus, l'usage de la force et l'absence de transparence. Lien en anglais:
http://psychwatch.blogspot.fr/2007/06/summary-of-russell-tribunal-on-human.html

L'accusation de Ron Leifer au "Tribunal Foucault", Berlin, 1998.
http://ronleifer.zenfactor.org/writings/the-foucault-tribunal.htm

Le blog réquisitoire de Wayne Ramsay, avocat volontaire à psychrights.org (US).
http://www.wayneramsay.com/

Le réquisitoire de Philip Hickey, 2015, "Why Is There An Anti-psychiatry Movement?"
http://www.madinamerica.com/2015/03/anti-psychiatry-movement/


Basic Principles and Guidelines on the Right to a Remedy and Reparation for Victims of Gross Violations of International Human Rights Law and Serious Violations of International Humanitarian Law Adopted and proclaimed by General Assembly resolution 60/147 of 16 December 2005
http://www.ohchr.org/EN/ProfessionalInterest/Pages/RemedyAndReparation.aspx